Bien évidemment, des difficultés d'écriture peuvent être liées à des troubles (dyslexie, dyspraxie, troubles neuro-visuels, TED...) ou à des pathologies.  On dit qu'on se trouve devant une dysgraphie.

Même dans ces cas, avec la prise en charge en amont ou  conjointe de professionnels paramédicaux, la gaphopédagogie peut être très efficace.

Mais dans de nombreux cas, les difficultés d'écriture sont liées à des failles dans l'apprentissage initial du geste d'écriture.

En effet, on voit des élèves en difficulté d'écriture dès le début du CP.  Au CE1, la demande scolaire d'écrit plus long met aussi en difficulté l'enfant qui a un geste d'écriture problématique.

Souvent,à partir du CE2, l'écriture n'est plus travaillée en tant que telle. Les élèves de CE2, CM1 et CM2 qui ont une écriture lente, douloureuse ou illisible se retrouvent pénalisés dans leurs apprentissages scolaires  (copie, évaluations ...).

Voir à ce sujet la conférence que j'ai donnée dans le cadre du colloque de l'AFPEAH.

 

C'est là que la graphopédagogie prend tout son sens car elle joue sur le levier principal : un réapprentissage avec une professionnelle de l'enseignement, connaissant les programmes scolaires de chaque niveau, formée aux attentes de l'Ecole et aux contraintes liées à l' environnement scolaire (effectif de classe, mobilier, supports d'écriture, outils scripteurs, gestion du temps, différenciation ...).